par Valentin 
Avec son polar décalé autour d’un chien disparu, « The Detective Club : qui a volé Kiki ? » s’impose comme une des surprises d’audience de l’été sur W9. Replay inclus, le succès dépasse les attentes.
Un petit chien disparu, une enquête loufoque et une diffusion discrète… Et pourtant, The Detective Club : qui a volé Kiki ? réussit un démarrage étonnant sur W9. En pleine période estivale, où les chaînes se battent pour exister, le programme a trouvé son public. Un public jeune, curieux et fidèle. À mi-parcours, les chiffres sont bons. Voire très bons pour une création originale.
Une belle surprise pour W9
Dès les premières diffusions, The Detective Club : qui a volé Kiki ? a surpris. W9 décroche une place de 4e chaîne nationale auprès des 25-49 ans, avec 5 % de part de marché sur cette cible clé. Une performance que la chaîne n’atteint pas tous les jours, surtout en face de mastodontes comme TF1 ou M6.
Le concept du programme – une enquête fictive à la sauce british, où des candidats doivent retrouver un chien volé – semblait improbable. Trop décalé ? Trop enfantin ? Finalement, c’est tout l’inverse : la narration soignée, le second degré assumé, et la qualité de production ont piqué la curiosité. Résultat : un démarrage réussi, et une fidélisation rapide.
Replay : une autre victoire
Si l’audience en direct a surpris, c’est surtout en replay que l’émission crée la sensation. Le programme dépasse les 400 000 vues sur 7 jours pour plusieurs épisodes. Des scores qui rappellent certaines productions de M6 ou des formats événementiels de France TV.
W9 mise d’ailleurs beaucoup sur cette consommation différée. Et c’est un pari gagnant : l’univers visuel, les rebondissements, l’humour léger… tout s’adapte parfaitement à une audience qui regarde à son rythme, parfois en famille, souvent via tablette ou smartphone.
Le bouche-à-oreille joue à plein
Sur les réseaux sociaux, le phénomène prend de l’ampleur. Le nom de Kiki revient régulièrement dans les tendances X (ex-Twitter). Les internautes s’amusent des fausses pistes, relaient les moments absurdes, et s’attachent aux personnages.
Les avis sont globalement positifs. Beaucoup saluent l’originalité du format. D’autres avouent avoir lancé “par curiosité” et être restés pour “le ton drôle et la mise en scène soignée”.
Même les critiques télé se laissent séduire. Sur plusieurs blogs spécialisés, on parle d’un “ovni télévisuel assumé”, d’un “format rafraîchissant pour l’été” ou encore d’un “bonbon télé inattendu sur une petite chaîne”.
Une programmation qui a du flair
Derrière ce succès, un bon timing. En plein mois de juillet, la concurrence est plus faible. W9 en a profité pour positionner The Detective Club en avant-soirée, juste après des rediffusions de Enquête d’Action ou NCIS.
Ce créneau intermédiaire – ni trop tard, ni trop tôt – permet de capter les familles à la maison, les jeunes en vacances ou les trentenaires qui zappent sans conviction. Avec son visuel pop et son générique catchy, l’émission attire l’œil.
Et surtout, elle détonne dans le paysage actuel. Pas de compétition physique, pas de clashs, pas de drames : juste une fausse enquête bien ficelée autour d’un chien en peluche disparu. Un choix audacieux, et qui paie.
Une suite déjà en réflexion ?
Vu les bons retours, une suite semble presque inévitable. D’après nos informations, la chaîne réfléchirait à décliner le format. Pas forcément avec Kiki, mais avec d’autres “enquêtes loufoques” et toujours ce même ton british absurde.
La production, elle aussi, serait partante pour poursuivre l’aventure. Le tournage en huis clos, le décor unique et le faible nombre d’épisodes rendent le modèle peu coûteux. Et si le public est là, pourquoi s’arrêter ?
En interne, W9 se félicite d’avoir osé. L’émission, loin des codes de la télé-réalité classique, ouvre peut-être une nouvelle voie pour les programmes estivaux : plus créatifs, plus narratifs, et plus fun.
Ce qu’il faut retenir
The Detective Club : qui a volé Kiki ? est en train de devenir la bonne surprise de l’été. Avec 5 % de part d’audience sur les 25-49 ans, une place de 4e chaîne nationale sur cette cible, et un replay qui cartonne, W9 réussit son pari.
L’émission plaît, intrigue et fait parler. Un chien disparu, une enquête parodique, des codes british bien digérés… Il n’en fallait pas plus pour attirer un public avide de nouveautés. Un mid-saison réussi, et un avenir prometteur.
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