La première de Murder Party au musée divise les téléspectateurs. Sur X, les avis pleuvent : certains réclament déjà une suite, d’autres hurlent au surjeu. Une chose est sûre : M6 a provoqué des réactions.
Une ambiance Cluedo… mais pas si limpide
Dès les premières minutes, Murder Party au musée, orchestrée par Francis Huster, installe le décor : un jeu d’enquête grandeur nature où des célébrités cherchent un coupable fictif dans un cadre élégant. À la clé ? 10 000 € pour une association. Le concept est simple, l’ambiance rappelle les soirées Cluedo ou les jeux de rôle à la télévision. Et M6 espère en faire un rendez-vous à part.
Mais le résultat à l’écran n’a pas convaincu tout le monde.
Des critiques tranchantes sur X
Sur le réseau X (ex-Twitter), les réactions n’ont pas tardé. Si certains ont adoré, d’autres ont fustigé le ton de l’émission, jugé trop forcé.
« Vraiment la Natasha St Pier là je peux plus !! Tellement imbue d’elle-même, hautaine, arrogante ! »
Un commentaire qui revient plusieurs fois dans le fil #MurderParty.
Le jeu d’acteur, justement, a beaucoup fait parler. Les séquences d’enquête, les dialogues entre suspects, le style théâtral… tout cela a laissé un goût d’exagération chez plusieurs téléspectateurs.
« Tout était tellement surjoué que ce n’était absolument pas crédible… Next ! »
Certains ont pointé du doigt le manque d’accessibilité du format. Plusieurs internautes ont par exemple noté leur surprise face à l’absence de présentation claire des participants :
« Sympa l’émission, mais comment reconnaître Lola Dubini dans les indices, quand on ne la connaît pas du tout 😅 Jamais entendu parler. Je connaissais les autres. Une présentation de chaque suspect aurait été utile. »
Un reproche étonnant pour un programme centré justement sur le jeu d’identification et de logique.
Lola Dubini, grande gagnante… mais contestée
C’est Lola Dubini qui remporte l’enquête, et avec elle les 10 000 € pour son association, plus un bonus de 1 000 € à partager avec les autres candidats. Un joli geste, salué, mais là encore, la victoire a semblé cousue de fil blanc pour certains :
« Pour #murderparty c’était un peu sûr que ce serait @LolaDubini qui gagne (elle a tourné des policiers) »
Le passé de l’artiste, connue pour avoir joué dans des fictions policières, a nourri la suspicion. Est-ce qu’elle partait avec un avantage ? C’est en tout cas ce que pensent certains internautes, qui auraient préféré un peu plus d’incertitude jusqu’au dénouement.
Mais aussi de l’enthousiasme
À côté de ces critiques, de nombreux messages ont salué l’originalité du concept, le décor, l’ambiance « bon enfant » et l’envie de voir une suite :
« J’ai bien aimé #murderparty je veux une suite, et je vais regarder la partie 2 en replay sur @M6plusofficiel »
« Vraiment cool ce #MurderParty on en veut d’autres »
C’est peut-être là la vraie victoire du programme : malgré ses maladresses, il a su accrocher une partie du public, avide de divertissements simples et immersifs.
Un pari risqué pour M6
Avec ce programme hybride entre télé-réalité soft, fiction et jeu d’enquête, M6 tente une nouvelle carte. Elle espère sans doute combler le vide laissé par des formats plus classiques (Koh-Lanta, Fort Boyard, etc.) qui peinent à se renouveler.
Francis Huster, en maître de cérémonie, apporte une touche théâtrale assumée. Mais ce parti pris peut dérouter. Trop joué pour certains, pas assez fluide pour d’autres, Murder Party au musée semble encore chercher sa formule idéale.
M6, en testant ce genre d’émissions événementielles, montre en tout cas sa volonté de sortir des sentiers battus. Et les audiences décideront de l’avenir du concept.
Pour finir
Selon vous, est-ce que Murder Party aura le droit à une suite, et peut-être une saison avec quelques épisodes ?
À retenir
Murder Party au musée ne laisse pas indifférent. Sur X, les critiques pleuvent, mais la curiosité est bien là. Entre accusations de surjeu, manque de clarté et plaisir assumé, l’émission a réussi à faire parler d’elle. Suffisant pour convaincre M6 de lancer d’autres éditions ? Réponse dans les semaines à venir, mais une chose est sûre : le public, lui, a déjà tranché… et continue d’en parler.
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