Diffusé exceptionnellement un mercredi soir, l’inédit de Capitaine Marleau sur France 2 réalise une audience impressionnante et distance largement TF1 et sa série américaine Will Trent.
France 2 a pris un risque. Un vrai.
Diffuser un inédit de Capitaine Marleau en pleine semaine, un mercredi soir, loin de son créneau habituel du week-end. Un choix qui, sur le papier, ressemblait presque à un pari dangereux. Beaucoup imaginaient une chute nette des audiences, un rendez-vous affaibli par la fatigue du milieu de semaine et des habitudes bien ancrées chez les téléspectateurs.
Mais le verdict est tombé. Et il est sans appel.
Contre toute attente, Capitaine Marleau a non seulement résisté, mais elle a aussi écrasé la concurrence. Pire encore pour TF1 : la série américaine Will Trent n’a jamais existé face au rouleau compresseur de France 2.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes et ils sont impressionnants.
L’inédit de Capitaine Marleau a rassemblé 4 341 000 téléspectateurs, soit 25,4 % de part d’audience. Un score massif pour un mercredi soir. Un score qui aurait déjà été jugé excellent un vendredi ou un samedi. France 2 s’impose très largement leader des audiences TV de la soirée.
En face, TF1 espérait mieux. Beaucoup mieux.
Avec Will Trent, la Une se contente de 1 980 000 téléspectateurs et 10,8 % de PDA. L’écart est brutal. Plus de 2,3 millions de téléspectateurs de différence et près de 15 points de part d’audience dans la vue. Une claque.
Ce résultat est d’autant plus marquant que le changement de jour inquiétait. Capitaine Marleau, c’est une série événement, rare, souvent programmée le week-end, quand le public est plus disponible. La déplacer en semaine, c’était accepter l’idée d’une érosion. Certains imaginaient déjà une chute de cinq millions à trois millions de téléspectateurs. La réalité est toute autre.
Avec plus de 4,3 millions de fidèles, la série prouve qu’elle est devenue bien plus qu’un simple programme. C’est une marque forte. Un rendez-vous installé. Un réflexe pour une grande partie du public, peu importe le jour de diffusion. France 2 peut souffler : le pari est non seulement réussi, il est largement gagnant.
Ce succès repose sur plusieurs éléments clés. D’abord, le personnage. Capitaine Marleau est immédiatement identifiable. Son ton décalé, son humour grinçant, son look atypique. En quelques secondes, le téléspectateur sait ce qu’il regarde. Ensuite, il y a la fidélité du public. Une audience souvent plus âgée, mais extrêmement stable, qui regarde encore la télévision en direct et répond présent à chaque inédit. Enfin, la rareté joue à plein. Chaque nouvel épisode devient un événement, attendu, commenté, partagé.
Résultat : Capitaine Marleau semble aujourd’hui presque indéboulonnable. Elle résiste au changement de jour, à la concurrence et même à l’usure du temps. Une performance que peu de séries françaises peuvent encore revendiquer.
À l’inverse, la soirée est difficile à digérer pour TF1.
Will Trent incarne parfaitement les limites actuelles des séries américaines en prime time sur les grandes chaînes. La série est efficace, bien produite, mais elle manque d’identité forte pour le public français. Face à une fiction nationale solidement installée, elle n’a tout simplement pas fait le poids.
Avec moins de deux millions de téléspectateurs, TF1 se retrouve très loin derrière France 2. Un score faible pour une chaîne leader historique. La part d’audience confirme le malaise et relance les questions sur la stratégie de programmation de la Une, de plus en plus souvent mise en difficulté face aux fictions françaises.
Sur les réseaux sociaux, la surprise est réelle.
Beaucoup s’attendaient à un décrochage de Capitaine Marleau en pleine semaine. Certains parlaient même d’un coup de poker risqué, voire d’un faux pas pour France 2. Les chiffres ont rapidement fait taire les doutes. Les commentaires saluent la solidité de la série et soulignent, parfois avec ironie, la contre-performance de TF1.
Ce mercredi soir envoie un signal très clair aux chaînes. Le jour de diffusion compte désormais moins que la puissance de la marque. Une fiction forte, identifiée et fédératrice peut s’imposer hors de son créneau habituel. À l’inverse, une série américaine, même récente, ne suffit plus à garantir le succès en prime time.
Les habitudes changent. Les audiences TV aussi.
Mais certaines valeurs restent sûres. Et Capitaine Marleau en fait clairement partie.
En résumé, France 2 a osé… et France 2 a gagné.
Avec 4 341 000 téléspectateurs et 25,4 % de PDA, Capitaine Marleau signe un carton inattendu en pleine semaine et inflige une lourde défaite à TF1. Will Trent, avec 1 980 000 téléspectateurs et 10,8 % de PDA, repart largement distancée.
Une chose est sûre : Capitaine Marleau reste une valeur refuge des audiences TV. Peu importe le jour. Peu importe la concurrence. Et ce mercredi soir, France 2 l’a démontré avec éclat.
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